D'abord il y eût Edouard qui créa l'atelier de danses folkloriques et menait la chorale à l'amicale.
Bon nombre de Brétignolais se retrouvaient chaque semaine pour danser et chanter dans le sous-sol de l'école Jean-Jaurès.

Puis Patricia est arrivée. Factrice de métier, c'est à pied qu'elle faisait sa tournée. Mais le vendredi elle venait danser et reprit l'atelier. Que de joies partagées !

En 1982, Josiane est arrivée, toujours pour danser. De "folklore" à "traditionnel", l'atelier fut nommé.

En 89 pourtant, une représentation fut donnée : le temps d'un pot pourri de contredanses françaises de l'époque, l'atelier a montré ce qu'il savait.

Des villes d'à côté, tout le monde accourrait : du Plessis-Pâté, de La Norville, de Sainte Geneviève ou Saint Michel, de Montlhéry et d'Arpajon, de Ballancourt ou de Corbeil… et j'en ai oublié !

L'accordéon de Jean-Luc ou le violon d'André dans les murs résonnait. Ces murs trop rapprochés…

Bientôt c'est sur parquet qu'on a pu travailler. Certains ont regretté le sous-sol Jean-Jaurès où la convivialité ne manquait jamais. L'espace et le confort des salles de danses du gymnase Camille Hébert nous ont émerveillés.

Catherine nous a rejoint pour enseigner le répertoire irlandais.

Aujourd'hui l'atelier s'est encore développé : outre le vendredi soir, l'atelier régulier, des stages le samedi sont organisés et parfois le week-end. De la France entière et même de l'étranger des apprentis danseurs viennent se retrouver, se perfectionner et rencontrer d'autres animateurs, souvent spécialisés.

Pour la sixième année cette future année, le rendez-vous annuel est maintenant assuré : " Les Rencontres de Violon Traditionnel en Ile de France " vont se dérouler, fin janvier. La " Culture " à votre portée : concerts, ateliers de danses, de violon ou chant polyphonique, bals, cinéma, concours de dessin pour les enfants des écoles… Chacun peut s'y trouver, s'y retrouver, s'y rencontrer, découvrir…